Yarol Poupaud - Electrique
En voilà une autobiographie qui fait du bien. Yarol Poupaud a toujours su et senti qu'il serait guitariste. Dès son plus jeune âge, il savait qu'il n'y avait pas de plan B. Il serait musicien ou rien. C'était l'évidence dès le mardi 16 août 1977, le jour de la mort de son ultime idole, j'ai nommé Elvis Presley. Le jeune Yarol se passionne pour le rock'n'roll, tel un puriste, mais aussi pour le cinéma, les westerns, les policiers, les films indépendants. Très vite, ils jouent dans des groupes et grâce à sa mère, fait la connaissance de beaucoup d'acteurs et de musiciens.
On suit les pérégrinations de Yarol de groupe en groupe, FFF, MUD (fondé avec Melvil son acteur de frère), Black Minou et jusqu'à la rencontre avec l'idole française, Johnny Hallyday. De beaux moments de vie en galères, de fiestas en concerts, Yarol Poupaud (avec la collaboration de Frédéric Béghin) nous ouvre sa boite à souvenirs. Et c'est une jolie boite. Il nous fait aussi savoir pourquoi il s'est lancé en solo après la mort de Johnny Hallyday.
Il fait la part belle à FFF, sa rencontre avec son leader Marco Prince, à Niagara, à ses rencontres avec ses idoles, les concerts qui l'ont marqué (Chuck Berry, AC/DC, Prince) mais il garde une place privilégiée à Johnny Hallyday avec qui il a joué et a été son directeur musical, pendant six ans, de 2011 à la mort de l'idole. Il raconte son Johnny de manière touchante, émouvante, avec beaucoup de tact, de sincérité, et surtout avec beaucoup de respect et d'amour. Pour Yarol, comme pour des millions de fans, Johnny c'était le patron, le taulier.
On suit les aventures et mésaventures de Yarol à travers la France, à travers le monde (ses potes l'appellent Yarol le touriste) et on se sent privilégié, on se sent à ses côtés en train de boire un verre avec lui pendant qu'il nous conte ses périples rock'n'roll. Le style d'écriture est vivant, rock'n'roll, facile à lire, aussi sympa que Yarol l'est. Yarol vit pour la musique, ça se sent, ça transpire au cours des 277 pages de guitares électriques, de rock'n'roll, de funk, de reggae, de soul, de hard rock et de fêtes jusqu'au bout de la nuit, quand le jour pointe son nez.
Yarol avec FFF
Parmi les jolis moments, j'ai retenu sa rencontre avec Jimmy Page, son séjour à Jérusalem, ses mésaventures à New York à la veille d'un concert avec Johnny et surtout, comme déjà dit plus haut ses moments privilégiés avec l'idole des jeunes (et des vieux).
Et cerise sur le gâteau, Yarol nous invite avec une playlist à la fin de chaque chapitre à visiter son univers musical. On prend alors du temps pour aller sur internet écouter les chansons qui partagent la vie de Yarol depuis quatre décennies. Et là, il y en a pour tous les goûts.Yarol est à un âge où l'on n'est pas censé écrire son autobiographie et pourtant on ne peut que le féliciter de l'avoir fait. Yarock'n'roll !
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